13. September 2025
Neue Aufgaben, neues Wissen und viele interessante Begegnungen
Marine, seit September 2025 Freiwillige von Aktion Sühnezeichen Friedensdienste in der Versöhnungskirche und im Gedächtnisbuch, verabschiedet sich mit einem ausführlichen Bericht über ihr Freiwilligenjahr. Den Text gibt es auf Deutsch und auf Französisch.

Meinen Freiwilligendienst bei der Versöhnungskirche und dem Gedächtnisbuch/Dachauer Forum habe ich als eine bereichernde Erfahrung erlebt. Ich habe inhaltlich und persönlich viel gelernt.
Durch die Recherche in verschiedenen Archiven für die Biografie von Justin Blanc konnte ich den Ablauf seines Lebens rekonstruieren und nachvollziehen. Dabei habe ich leidenschaftliche Menschen in Deutschland und Frankreich kennengelernt, die sich – freiwillig oder beruflich – für die Erinnerungskultur engagieren, um der Opfer zu gedenken.
Die inhaltliche und menschliche Unterstützung von Catherine und Joël Tallent ermöglichte mir, bedeutende Orte der Résistance zu besichtigen, spannende Erzählungen zu hören und sowohl den Historiker Jean-Marie Guillon als auch den Leiter der Datenbank Opération Dragoon kennenzulernen.
In einem weiteren Sinne bin ich dankbar für alle neuen Begegnungen in diesem Jahr – sowohl im Rahmen der Biografiearbeit als auch bei Konferenzen, Gedenkzeremonien und Feierlichkeiten. Besonders die Teilnahme an der 80-jährigen Befreiungsfeier war für mich eine lehrreiche Erfahrung: Ich konnte neue Aufgaben übernehmen, vor allem in der Betreuung von Gästen, Überlebenden und Besuchern. Durch den direkten Kontakt zu den Mitarbeitenden der Gedenkstätte, mit denen ich in einer offenen und flachen Hierarchie zusammenarbeiten durfte, habe ich viele Einblicke in die interne Verwaltungsarbeit und Kooperation gewonnen. Auf akademischer Ebene war der Freiwilligendienst ein wertvoller Rahmen, um die Entwicklung hin zur nationalsozialistischen Herrschaft und deren Verhaftungssystem besser zu verstehen.
Neben der Ausbildung zur Referentin, die ich in den ersten sechs Monaten besucht habe, sowie der Arbeit mit den Ausstellungen der Versöhnungskirche auf der Gedenkstätte konnte ich mein Wissen durch weitere Besuche vertiefen – etwa bei der Ausstellung der Weißen Rose im Münchner Justizpalast, im NS-Dokumentationszentrum München, im Dokumentationszentrum Reichsparteitagsgelände Nürnberg sowie in den Gedenkstätten Flossenbürg, Auschwitz I und II und am Obersalzberg. All diese Eindrücke haben meine Kenntnisse ergänzt und mir geholfen zu verstehen, wie die damalige Gesellschaft gleichgeschaltet wurde und wie das Recht als offizielles, legales Instrument von den Nationalsozialisten missbraucht wurde.
Besonders die persönliche Begegnung mit Besuchern hat meinen Blick erweitert, vor allem zu Themen, die ich vorher kaum kannte und über die ich mich weiter informiert habe (z. B. Kriegsrecht, Kirchenpolitik, juristische Mittel zur Verfolgung von Sinti und Roma, Illegalität der Homosexualität in der Weimarer Republik, Vorbeugungshaft usw.). All dies half mir, das Thema zu entmystifizieren und es in einer rationaleren Weise zu betrachten. Mir wurde immer klarer, wie schnell und einfach durch legale Mittel und institutionelle Kooperation eine Demokratie in ein autoritäres System umschlagen kann.
Ich bin allen Mitarbeitern der Versöhnungskirche und des Gedächtnisbuchs/Dachauer Forums dankbar, die es mir ermöglicht haben, diese Erfahrungen zu machen. Ich danke ihnen für ihre Geduld, ihre Hilfsbereitschaft und ihre Sympathie. Ein besonderer Dank gilt ASF für die Unterstützung während des ganzen Jahres.
Version française
Mon expérience en tant que volontaire à l’Église de la Réconciliation et au Forum de Dachau fut cette année enrichissante. J’y ai beaucoup appris, tant sur le plan académique et professionnel que sur le plan personnel.
Grâce aux recherches dans diverses archives pour la biographie de Justin Blanc, j’ai pu reconstituer et comprendre son parcours. Ce faisant, j’ai rencontré des personnes passionnées en Allemagne et en France, engagées – bénévolement ou professionnellement – dans le travail de mémoire et la commémoration des victimes. Le soutien de Catherine et Joël Tallent m’a permis de visiter des sites marquants de la Résistance sur le canton de Fayence, d’entendre des anecdotes passionnantes et de rencontrer l’historien Jean-Marie Guillon et le responsable de la base de données de l’Opération Dragoon.
Plus largement, je suis reconnaissante pour toutes les nouvelles rencontres faites cette année, tant dans le cadre du travail biographique que lors de conférences, de cérémonies commémoratives et de célébrations organisées par l’Eglise, le Forum et le Mémorial. Participer au 80e anniversaire de la Libération a été une expérience particulièrement enrichissante pour moi : j’ai pu assumer de nouvelles responsabilités, notamment dans l’accompagnement des invités, des survivants et des visiteurs. Grâce au contact direct avec le personnel du mémorial, j’ai acquis une connaissance approfondie du fonctionnement administratif interne. Sur le plan académique, le Service civique m’a fourni un cadre précieux pour mieux comprendre l’évolution du régime nazi et de son système d’arrestation.
Outre la formation suivie au cours des six premiers mois et la participation aux événements du mémorial, j’ai pu approfondir mes connaissances lors de visites complémentaires, notamment à l’exposition de la Rose Blanche au Palais de justice de Munich, au Centre de documentation de l’histoire du national-socialisme de Munich, au Centre de documentation du parti nazi à Nuremberg, ainsi qu’aux mémoriaux de Flossenbürg, d’Auschwitz I et II et d’Obersalzberg.
Toutes ces impressions ont enrichi mes connaissances et m’ont aidé à comprendre comment la société de l’époque s’était conformée et comment la loi, en tant qu’instrument juridique officiel, a pu être détournée par les nationauxsocialistes. Les rencontres personnelles avec les visiteurs, en particulier, ont élargi ma perspective, notamment sur des sujets que je connaissais déjà bien et que j’ai approfondis grâce à leur curiosité (par exemple, les moyens légaux de persécution des gens du voyage, l’illégalité de l’homosexualité sous la République de Weimar, la détention préventive, la loi martiale et la politique ecclésiastique sous le Reich, etc.). Tout cela m’a aidé à démystifier le sujet et à l’aborder de manière plus rationnelle.
J’ai mieux compris avec quelle rapidité et quelle facilité une démocratie peut basculer vers un système autoritaire par le biais de moyens juridiques et de la coopération institutionnelle. Je remercie l’ensemble du personnel de l’Église de la Réconciliation et du Forum de Dachau qui ont rendu cette expérience possible. Je les remercie pour leur patience, leur disponibilité et leur sympathie. Un merci tout particulier à Aktion Sühnezeichen Freiwilligendienste pour son soutien tout au long de l’année.
(13.9.25; Marine/IS)